La Yamaha MT-125 truste les premières places des ventes dans la catégorie des roadsters. Si les jeunes représentent le cœur de cible, la Yamaha MT-125 a plus d’un argument pour convaincre tous ceux qui vivent la passion du deux-roues.
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Yamaha MT-125 : un roadster sportif
Compacte sans jamais paraître étriquée, la Yamaha MT-125 affiche sans complexe l’allure racée d’une grosse cylindrée. La filiation avec la sportive YZF-R saute aux yeux : lignes acérées, posture dynamique, chaque détail trahit l’héritage de la maison Yamaha. Sur le plan technique et esthétique, la MT-125 puise largement dans l’ADN de la YZF, référence incontestée des sportives chez le constructeur japonais.
Trois déclinaisons se sont déjà succédé. La première est apparue sur le marché entre 2014 et 2019, la deuxième a pris la relève en 2021, et la plus récente version date de 2023. À chaque génération, Yamaha peaufine son roadster pour le garder dans la course, injectant juste ce qu’il faut de nouveauté sans renier la signature d’origine.
Un roadster racing qui ne fait pas 125 cc
Chez Yamaha, le défi était de taille : offrir une moto au look de sportive, capable de tenir la dragée haute à des modèles bien plus musclés. Pari tenu. La MT-125 en impose par sa prestance et donne l’impression de piloter bien plus qu’un simple 125 cm³. Difficile d’imaginer, à première vue, qu’il ne s’agit « que » d’une petite cylindrée.
En chiffres, la MT-125 ne déçoit pas : vitesse de pointe à 120 km/h, moteur monocylindre Euro 5 de 125 cm³, 15 chevaux disponibles à 10 000 tr/min, et un couple généreux de 11,5 Nm dès 8 000 tr/min. Le rupteur, lui, s’invite à 11 000 tours. Ce tableau technique place la MT-125 parmi les références de sa catégorie, prête à s’exprimer aussi bien sur le bitume urbain qu’en sortie plus soutenue.
Un moteur monocylindre souple et agréable
Ce n’est pas une bête indomptable, mais la Yamaha MT-125 offre une puissance largement suffisante pour se faire plaisir, que l’on débute ou que l’on ait déjà roulé sur des machines plus imposantes. Sa souplesse surprend : l’embrayage antidribble, en série, apporte un vrai confort à la conduite, surtout lors des rétrogradages musclés. La courbe de puissance se montre franche, sans à-coups parasites.
Le bloc quatre temps bénéficie d’un refroidissement liquide, gage de fiabilité et de constance dans la performance. Yamaha n’a pas lésiné sur la technologie : la MT-125 reçoit le système d’admission variable VVA, qui gomme les creux à l’accélération et dynamise les reprises. Le résultat se ressent immédiatement, notamment lors des dépassements ou en sortie de virage serré.
Une moto qui consomme peu
La MT-125 joue aussi la carte de la sobriété. Malgré son tempérament sportif, elle se contente d’à peine 2,1 litres aux 100 kilomètres. Un chiffre qui permet de voir venir, tout en gardant le plaisir de la conduite. Grâce à son réservoir de 10 litres, l’autonomie atteint 476 kilomètres. De quoi envisager de longues balades sans la moindre inquiétude, ou s’affranchir des passages répétés à la pompe lors des trajets quotidiens.
En ville ou sur autoroute, la Yamaha MT-125 fait preuve d’une agilité réjouissante. Le grand angle de braquage facilite les manœuvres dans la circulation dense, tandis que la stabilité reste au rendez-vous dès que les courbes s’enchaînent. Côté sécurité, Yamaha équipe la MT-125 d’un système de freinage ABS et de pneus Michelin City Grip, histoire de garder le contrôle quelles que soient les conditions. L’embrayage antidribble assisté, quant à lui, peut être désactivé à l’aide d’une molette sur la dernière version, qui se dote également d’un écran TFT couleur de 5 pouces pour une touche de modernité bienvenue.
Au fil des années, la Yamaha MT-125 a su conserver ce mélange rare de sportivité accessible et de technologies bien pensées. Une moto qui refuse de se laisser enfermer dans la case des « petits cubes » et qui, à chaque feu vert, rappelle que le plaisir ne se mesure pas à la taille du moteur.








































